Ne soyez pas surpris si cet affrontement se rend à la limite de sept rencontres. D'un côté, les Blues de St. Louis, forts d'une récolte de 109 points, viennent de connaître une saison de rêve et pourront compter sur le brio de Jaroslav Halak (et de Brian Elliott, au cas où...) devant le filet. À lui seul, le Slovaque pourrait fort bien éliminer les hommes de Todd McLellan. On a qu'à penser à un certain printemps 2010 avec le Canadien, par exemple...
À l'opposé, les Sharks, qui semblent avoir de la misère à s'imposer en séries éliminatoires depuis quelques années, voudront sans doute racheter leur deuxième moitié de saison passablement difficile. Sérieux prétendants aux grands honneurs en octobre dernier, ils se sont finalement qualifiés pour la vraie saison de peine et de misère. Avantage St. Louis.