PENSIONNAT DE COMPTON/ÉCOLE DES ARBRISSEAUX 1987 - 2012
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 Bute s'entraîne comme si sa vie en dépendait

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Charlot
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MessageSujet: Bute s'entraîne comme si sa vie en dépendait   Bute s'entraîne comme si sa vie en dépendait EmptyVen 25 Mai - 14:47

On sait tous que Lucian Bute est un athlète super entraîné et super motivé. La boxe, cependant, est un sport dangereux, parfois imprévisible. Un manque de concentration d'une seconde ou deux et ça peut être la catastrophe.

À la boxe, tu peux porter 200 coups qui atteignent la cible et qui te donnent l'impression de te diriger vers une victoire convaincante, mais si tu encaisses une seule bonne droite au menton dans un moment d'inattention, c'est la chute au tapis. Les lumières se ferment. La ceinture s'envole. Des mois de préparation disparaissent en fumée.

C'est pourquoi on s'inquiète toujours un peu quand un boxeur intelligent, discipliné, travailleur et aimé de son public comme Bute se prépare à affronter un adversaire hargneux, confiant, arrogant et, disons-le, précédé d'une carrière enviable. Bute est favori pour l'emporter demain soir. Il l'est même aux yeux de certains parieurs en Angleterre. Mais ça reste de la boxe. Rien n'est jamais certain.

Le Québec est devenu une terre de boxe crédible à l'extérieur des frontières. Ce sont les champions des dernières années qui lui ont valu cette notoriété, les Éric Lucas, Jean Pascal, Leonard Dorin, Adrian Diaconu, Joachim Alcine, Herman Ngoudjo et évidemment Bute qui, en plus d'être la vache à lait d'InterBox, est actuellement le représentant québécois de son sport le plus visible et le plus en demande à l'échelle internationale. Il en transporte donc gros sur ses épaules chaque fois qu'il affronte un boxeur de fort calibre. Dans ce cas-ci, de très fort calibre.


Sans rien n'enlever à qui que ce soit, Bute est peut-être l'athlète professionnel le plus pur au Québec en ce moment. Personne ne peut toucher à un seul de ses cheveux tant il est irréprochable dans son comportement à l'entraînement, dans le ring et avec le public. Ses journées sont bien remplies. Il insiste d'ailleurs pour qu'elles le soient. C'est une véritable machine humaine qui, d'un combat à un autre, donne l'impression de pousser la machine encore plus loin.

Les jeunes boxeurs qui le côtoient dans un gymnase et qui ont des rêves eux aussi savent précisément ce qu'il faut faire pour caresser leurs ambitions. Ils assistent quotidiennement à la préparation et au sérieux qu'il y met en route vers son prochain combat.

Si Guy Lafleur se présentait toujours plusieurs heures avant un match, il devait bien y avoir une raison. Il était rongé par une rage de gagner et par la nécessité d'offrir un grand spectacle. Par respect pour la foule, pour son équipe et pour lui-même. Relisez cette dernière phrase et changez le nom de Lafleur pour Bute et vous aurez un portrait assez fidèle du grand Roumain qui serait totalement incapable de tricher si on le lui demandait.

On a souvent insisté sur le fait que Bute a affronté des adversaires pas très glorieux qui lui ont permis de gonfler sa feuille de route et de se présenter invaincu devant Carl Froch. C'est vrai, mais y a-t-il un pugiliste quelque part dans le monde à qui cela n'est jamais arrivé?

Ce qui m'a toujours frappé dans son cas, c'est qu'il s'est toujours préparé avec acharnement, même quand les connaisseurs affirmaient que son prochain adversaire ne faisait pas le poids. On ne sait trop comment il y arrivait, mais il trouvait toujours le moyen de se motiver et d'ouvrir la machine au maximum, comme si sa propre vie en dépendait.

Sa carrière est un long escalier dont il gravit les marches une à la fois. Bute est chanceux d'être dirigé par Stéphan Larouche, un entraîneur méticuleux, astucieux et qui a un profond souci du détail. Et que dire de la chance de Larouche de pouvoir travailler avec un pur-sang, l'élève le plus facile à diriger qu'on puisse rencontrer. Trouvez-en aujourd'hui des athlètes qui ont encore soif d'apprendre de nouveaux trucs à 32 ans. C'est une motivation pour lui que d'ajouter de nouveaux éléments dans son coffre à outils. Ces deux-là étaient faits pour travailler ensemble.

Crédibilité et rentabilité

Quand Éric Lucas a annoncé sa retraite après huit ou neuf combats de championnat du monde, ses successeurs éventuels ne couraient pas les rues à Montréal. Bien sûr, Bute grandissait progressivement au sein de l'entreprise, mais on ne savait pas encore quels sommets il pouvait atteindre. On s'inquiétait quand même un peu de quoi serait fait l'après-Lucas.

Bute était si déterminé, si assoiffé de succès, que Lucas a acheté l'entreprise à cause de lui. Si quelqu'un pouvait assurer la rentabilité de la compagnie, c'était lui. En fait, InterBox a pris une telle ampleur grâce à ses succès et à sa grande popularité auprès du public que c'est devenu un peu gros pour Lucas qui a remis l'entreprise entre les mains de son conseiller Jean Bédard, président du Groupe Sportscene.

Demain soir, à quelques heures du plus important combat de la carrière de Bute, Bédard fera nerveusement les 100 pas dans la salle, comme il le fait toujours. Sa partie du mandat a été remplie. Il a négocié les modalités du combat. Il connaît la valeur des revenus d'une telle bataille pour InterBox et pour Bute. La suite des choses n'est pas de son ressort. Bédard a souvent dit que l'unique élément d'un gala de boxe dont il ne se soucie jamais est la préparation de son poulain. Il sait que Bute y aura mis toute la gomme à l'entraînement et que Larouche l'aura fort bien préparé. D'ailleurs, il s'attend toujours à ce qu'ils arrivent avec une tactique nouvelle qui fera la différence.

Espérons que ce soit vrai encore. Pour Bute, pour InterBox, pour la boxe montréalaise et pour les fans, c'est essentiel qu'il gagne. Pensez-vous un seul instant qu'il ne sait pas tout cela. Ça prend une bonne paire d'épaules pour supporter pareille pression.

Ça prend surtout du coeur pour aller à la guerre et pour revenir chaque fois avec un nouveau fleuron.
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